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Christophe, créateur des salons gourmands La Douce Heure, raconte son parcours et ses choix.

Les origines, le parcours

« Je suis lyonnais d’origine, mes parents étaient pâtissiers-chocolatiers à Lyon. J’ai fait l’école hôtelière à Thonon-les-Bains (74) puis des stages, notamment chez Troisgros à Roanne. Mais je voulais découvrir autre chose. J’ai travaillé quinze ans au Hilton (pour les séminaires et les banquets), à Genève et à Paris. J’adore être à l’étranger ! Puis je suis revenu à mes premières amours, j’étais client des salons de thé et j’avais ce projet en tête depuis longtemps.

On réfléchit, on mûrit son projet, puis il faut passer à l’acte ! »

Les débuts à Vendôme…

« Vendôme, c’est le fruit du hasard, j’ai construit mon projet en étant salarié. C’est à 40 minutes de Paris en TGV. J’ai eu un coup de cœur pour ce lieu en bord de Loir et pour la ville. L’aventure a commencé en octobre 2003… Ça n’a pas été facile.  Mais le mot “création”, c’est le mot “liberté”.»

… La suite à Blois

« Un deuxième salon a ouvert à Blois en octobre 2010. À long terme, j’aimerais qu’on continue à se développer, qu’on travaille, pourquoi pas, avec des gens qui ont envie de ce type de boutique, même à l’étranger. »

Le salon

« Je voulais proposer à parts égales un choix de boissons chaudes (thé, café, chocolat – broyé dans du lait, pas de la poudre de chocolat !) et je tenais aussi à avoir des boissons fraîches : limonades bio, cocktails de fruits, thés glacés, etc. Nous avons plus de 100 références ! Depuis le début, nous sommes fidèles à nos producteurs. C’est un souhait : on refuse de vendre du Coca-Cola, on propose un cola différent, le Breizh Cola.

Pour moi, le terme “salon de thé” est galvaudé, je préfère celui de “salon gourmand”.»

Les gourmandises

gateau« On propose tous les jours une formule pour le déjeuner à 8 € avec une salade aux beaux jours (ou une soupe l’hiver) et un plat : végétarien, avec une viande et avec un poisson. Exemples ? Crumble fourme d’Ambert, croque chorizo-emmental, tarte saumon-épinard-carotte. On a aussi du sucré : tarte pomme-ananas et crumble coco, tarte citron-basilic, verrine pana cotta et mousse de fruits rouges… et le fondant chocolat-caramel (l’un des plus vendus avec ses déclinaisons fondant chocolat-caramel-pistache ou noisette-chocolat blanc-café). On fabrique tous les jours ce qu’on aime, rien n’est préparé à l’avance, nous avons des quantités limitées. Pour être créatif, il faut faire les choses soi-même. Sur commande, on fait aussi des gâteaux mais on ne se prétend pas traiteurs ! »

Une équipe

« On travaille ensemble sur des projets de recettes, c’est vraiment une équipe. Même si je suis à Vendôme, je passe tous les jours à Blois. La Douce Heure, c’est un esprit familial avec des produits professionnels. Parfois, on fait des essais qu’on ne vend pas. On s’amuse ! Si on n’est pas là pour essayer, qui va le faire ? Le public qui vient chez nous choisit autre chose. Le maître mot, c’est le plaisir. »

Une ambiance

« L’idée que j’avais, au départ, c’est que les gens passent un bon moment à La Douce Heure. On ne les presse pas, ils peuvent prendre leur temps, boire un café dans de bonnes conditions. C’est un endroit calme et serein. En fait, on ne veut pas être comme les autres, on se démarque, on s’est fait plaisir en créant ce type de lieu. Il faut apporter sans cesse de nouvelles idées, on adore ça, créer. »

Info +
46, rue des Béguines à Vendôme – Place Louis-XII à Blois – www.douce-heure.com
Une nouvelle carte est prévue avant l’été.
Le dimanche à Blois (à partir de 11 h), un brunch est proposé.

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