Un jour au zoo – récit d’une aventure…

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Billet en lien avec l’article « zoo magique » du Mag papier.

Un jour au zoo

Quelle chance ! Rendez-vous compte : je vais visiter le zoo de Beauval, avec un guide « maison » qui connaît le parc sur le bout des doigts. Pour que la journée soit encore plus belle, le soleil est au rendez-vous.
Samuel Leroux, responsable des achats, m’accueille à la billetterie. Il me raconte le parcours qui l’a conduit ici :

Je suis podologue de formation. En 2004, je devais trouver rapidement du travail et j’ai postulé par hasard à Beauval. Ce virage professionnel a changé ma vie », sourit-il.

La plaine des éléphants

C’est parti pour la balade. Direction la plaine des éléphants. « À mon arrivée au zoo, j’ai commencé ici. L’éléphant reste mon animal préféré. » Sous mes yeux, un espace clos de 5 ha dans lequel se promènent, tranquilles, cinq pachydermes. Samuel me montre N’Bli, une femelle.

C’était un animal difficile. Elle refusait de donner ses pattes à la douche, comme les autres. Il s’est passé quelque chose, je me suis vraiment rapproché d’elle. Non, en fait, c’est elle qui m’a choisie.

Nous croisons un groupe d’enfants avec leurs professeurs. En ce vendredi de mai, c’est la haute saison des voyages scolaires. Samuel me montre un animal étrange dans un enclos voisin :

C’est dommage. Les enfants n’ont pas remarqué cet okapi. C’est un mammifère calme, posé. Il a été découvert dans les années 1900, au Congo. Au début, on a cru que c’était une sorte de zèbre. Mais pas du tout ! C’est la plus petite girafe du monde.

Samuel me conduit à présent vers la zone Chine. Quelle bonne idée ! Je suis impatiente de voir enfin de mes propres yeux Huan Huan et Yuan Zi, les pandas arrivés au zoo en février.

La zone Chine

Impression étrange dans cette partie du parc: je suis en Asie. La végétation, les constructions, les paysages… tout y est. Mais où est passé Sahib, le rhinocéros indien ?  Il est dans l’eau ! Son énorme corps affleure à peine la surface de la mare. À côté, des antilopes cervicapres broutent paisiblement. Drôle de cohabitation ? « Tout va bien, c’est comme dans la nature », explique Samuel. Tout près, voici les fameux pandas. Comme il fait chaud, ils sont au frais à l’intérieur, se laissant admirer à travers les grandes baies vitrées. Puis, ils se décident à prendre l’air. Peut-être grâce à un soigneur qui a lancé des bambous dans leur enclos.

Un panda saisit une tige, s’assied et commence tranquillement à manger. Un moment exceptionnel. « Et maintenant, si on allait rendre visite aux koalas ? » me propose Samuel.

La serre australienne

Devant la cage des koalas, il y a foule. Une animatrice explique au public tout ce qu’il faut savoir sur ce petit marsupial arboricole. Il se nourrit exclusivement d’eucalyptus. Il n’est pas difficile, alors, le koala ? « Si, au contraire, il est très exigeant ! Il doit avoir le choix entre 30 variétés différentes d’eucalyptus chaque jour. Sinon, il boude et ne mange pas. » Il trouve aussi dans les feuilles l’eau dont il a besoin et ne boit jamais. Pourquoi ce bol d’eau dans un coin ?

C’est un témoin. Si un koala l’utilise, c’est qu’il y a un problème.

Le calme règne dans la cage : ces animaux dorment jusqu’à vingt heures par jour. Les spectateurs sont tout attendris devant ces boules de fourrure. Les bébés sont nichés dans les pattes de leurs mamans. Samuel me sort de ma rêverie : « On va aller voir les gorilles, c’est l’heure du repas. »

L’île des gorilles

Nous voilà face à ces singes impressionnants par leur taille et leur allure. Il n’y a pas de clôture autour de l’espace qui leur est réservé ? Samuel s’amuse de mes craintes :

Leur territoire est entouré d’un ruisseau et les gorilles ne savent pas nager, ne vous inquiétez pas !

Trois ou quatre soigneurs leur lancent des morceaux de fruits et légumes. J’apprends qu’ils sont nourris sept fois par jour et que tous les matins, ils boivent une tisane ! « D’abord, ils adorent ça et cela nous permet, le jour où c’est nécessaire pour des raisons préventives ou curatives, de leur faire prendre un médicament. » Je regarde les gorilles ramasser, là un morceau de poivron ou de carotte, là une pomme… Le temps passe vite, l’après-midi touche à sa fin. Nous nous dirigeons vers la sortie.

Babrak, la hyène

En chemin, nous passons devant les hyènes. Petit arrêt devant ces animaux à la mauvaise réputation, visibles eux aussi derrière une baie vitrée. « Petit à petit, on supprime les barreaux. C’est beaucoup plus sympa comme ça », explique Samuel.

Il se tient tout près de la vitre. Babrak, une hyène à la mine patibulaire, vient plaquer son corps contre le carreau, comme un chat qui demanderait des caresses.

Une scène étrange mais attendrissante. Samuel me met en garde : « Ne vous y fiez pas. Elle a l’air gentille, mais si je pénètre dans la cage, elle m’attaque dans les dix secondes. Et quand on sait que ses mâchoires peuvent broyer les os des lions… » Ouf ! La vitre est solide !

Zut ! C’est déjà fini. Et je ne vous ai pas parlé des tigres, des girafes, des lamantins… ou des suricates (pensez à Timon dans le film Le Roi lion) qui font le guet ou qui prennent un bain de soleil. Il va falloir que je revienne alors ? Chic !

Un grand merci à Samuel pour cette visite incroyable.

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2 commentaires

  1. nous avons la chance d’avoir ce zoo magnifique , trés bien tenu ; avec des gens passionnés , oui ;il faut etre vraiment passionné , énorme travail !!!
    et ce beau zoo ,trés bien décrit par ce reportage !!!
    belles photos et commentaires parfaits
    merci encore

    joubert

  2. Article très intéressant, un grand merci de nous faire (re)découvrir ce magnifique zoo !

    Cohen

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