Pour moi, un vol en avion est toujours une grande aventure. De là-haut, le point de vue est unique et même des outils comme Google Map ne changent pas la donne : vus du ciel, les repères se bousculent et les dimensions aussi !
Avec Jean, mon pilote, nous décollons un soir de juin de l’aérodrome du Breuil à bord d’un DR-400 de l’Air Club Blois-Vendôme. Nous prenons la direction de la Sarthe pour remonter ensuite le Loir jusqu’à Vendôme.
Tout ce trajet se déroule face au soleil couchant : il est impossible de faire des photos, l’atmosphère devient opaque avec le soleil de face.
Puis nous entamons un virage au niveau de Couture-sur-Loir. Là, le ciel se dévoile. La vallée du Loir nous montre ses charmes : beaucoup de verdure, des villages magnifiques sur les coteaux et des petites perles architecturales disséminées entre les forêts et les champs.
Au fur et à mesure que nous remontons la vallée du Loir, nous survolons Montoire-sur-le-Loir, la voie ferrée de Thoré-la-Rochette, le magnifique château de Rochambeau ou encore un moulin perdu au milieu de la verdure. Difficile de reconnaître tous les villages mais chacun nous montre que cette vallée est riche en histoire !
Les ruines des châteaux de Lavardin et de Montoire-sur-le-Loir témoignent de l’importance stratégique de la vallée, notamment au XIIe siècle. Au loin, on distingue déjà l’abbaye de la Trinité de Vendôme et le quartier des Rottes.
À 250 km/h, nous arrivons déjà au-dessus de Vendôme. Pour ne pas gêner les riverains, notre avion prend de l’altitude. Cela me permet d’immortaliser Vendôme au coucher du soleil. Ce dernier est encore haut et nous continuons la route vers Saint-Firmin-des-Prés avant de prendre la direction d’Oucques.
Au-dessus de nous, les grandes forêts vertes nous offrent une mosaïque magnifique. Dans les clairières, on découvre le château Maugué ou encore une éolienne qui semble plantée là depuis longtemps.
Oucques est en vue et la verdure laisse place aux champs de blés de la Beauce : il est temps de faire demi-tour. Sur le retour, avec le soleil tombant, seules les nombreuses mares contrastent sur le sol. En quelques minutes, nous arrivons déjà en vue de la piste du Breuil. Ce furent 54 minutes d’un dépaysement total.
Merci à Jean pour son temps, sa gentillesse et ses compétences de pilote !
Une vidéo du vol :